Marie de Grandmaison
- Rinaldo Muriel
- 10 sept.
- 4 min de lecture

EXPO EMERGENC’ART de Février 2024
Les fascinations sylvestres
de Marie de Grandmaison
L' ARTISTE
Dans l’univers arboré du Jardin de Valombreuse, serties d’un verdoyant écrin complice, les œuvres bio-picturales de *Marie de Grandmaison ont trouvé en Emergenc’Art Gallery une hôtesse d’accueil d’exception pour leur toute première exposition en terre guadeloupéenne.
D’aussi loin que remontent ses souvenirs, d’aussi près que l’ont conduite ses pas voyageurs au cœur des confins caraïbes, Marie de Grandmaison s’est toujours sentie en communion profonde avec la Nature. Une évidence aussi essentielle à sa vie d’Artiste-née que pouvaient l’être la lecture, l’écriture ou le dessin. « De longue mémoire, je crois avoir commencé très jeune à dessiner sans me lasser. Très vite, inconsciemment, sources d’inspiration et moyen d’expression silencieuse mêlés se sont imposés à moi, d’instinct. »
DEMARCHE ARTISTIQUE
Toutes les possibilités d’une île…
Sa toute première fascination pour l’art pictural s’est révélée au détour d’une rencontre nourricière, lors de sa première immersion de famille en terre de Guadeloupe (en 1996). « J’avais 12 ans lorsqu’au lycée de Saint-Joseph de Cluny (la Jaille), j’ai eu pour professeur d’arts plastiques Lucien Léogane. J’ai adoré très vite la sensation d’immersion dans une discipline artistique fascinante qu’il m’a procurée. » Marie en a gardé un enseignement majeur : la notion d’intention. « Elle a nourri ma conscience d’être faite pour cet Élément, pour les activités passionnantes qu’il recèle. Cette révélation essentielle ne m’a plus jamais quittée. »
Sa vocation intérieure clairement identifiée, s’ensuivront quelques marquantes expériences d’Arts et d’Histoires en terres de belles rencontres : trois années d’immersion passionnée aux Beaux-Arts de Toulon – « spécialité design d’espace ». Suivies de trois autres années en Architecture, à Paris cette fois.
Cette immersion solitaire (sa famille était alors à La Réunion) a fortement compté plus tard, lors de sa redécouverte, plus complète, des richesses insulaires et de la foisonnante créativité révélées lors de cet autre évènement majeur dans sa vie : son retour en Guadeloupe (en 2010), à l’instigation de Catherine, sa sœur-jumelle – « mon ancre et ma boussole de vie » – dont la famille nucléaire s’y était déjà installée. L’y attendait une rencontre “boisée” décisive.
Sources de nourritures diverses pour la faune et la flore environnantes – « y compris pour l’esprit de l’Artiste des confins et espaces insulaires que je devenais résolument, au fil des années » – les arbres des Tropiques forment « un écosystème précieux qui favorise le développement de la riche biodiversité de ce territoire insulaire hors normes, à bien des égards. » Au détour de ses immersions de randonneuse inspirée dans les arcanes de « cette source inépuisable de bien-être intérieur », refuge des « très nombreuses autres espèces de plantes, de mammifères, d’oiseaux, d’insectes, de champignons, de mousses, de lichens qu’elle abrite », la forêt tropicale de Guadeloupe s’est avérée à ses yeux, « totem nourricier fondateur », au cœur d’un territoire « singulier et envoûtant ». Peu à peu, au fil de ses années d’immersion et de ses découvertes environnementales, culturelles ou patrimoniales adventices, la forêt tropicale de Guadeloupe s’est révélée « symbole d’éternité du vivant », au creux de sa nouvelle « terre de cœur et d’asile passionné ».
Au creux d’une sente forestière à nulle autre pareille, estampillée “Galerie Émergenc’Art” – Jardin de Valombreuse (lieu-dit Cabout à Petit-Bourg), à vous, spectateurs résidents ou de passage, de venir l’y retrouver, le temps d’une Expo immersive en l’honneur de Dame Nature et de ses “gardiens d’éternité”.
Ø Textes et Photos : Daniel ROLLÉ
BIOGRAPHIE
Parcours et démarche
Marie de Grandmaison est décrite comme une artiste plasticienne engagée, dont la démarche est saluée pour son regard original sur la société antillaise et la nature guadeloupéenne.
Elle participe activement à la scène artistique guadeloupéenne, notamment à travers des expositions collectives comme “Traversées contemporaines,” qui valorisent la création insulaire et contemporaine.
Œuvre et expositions
Ses œuvres, régulièrement exposées en Guadeloupe, témoignent d’une grande sensibilité aux paysages, aux traditions et à l’imaginaire caribéen, tout en intégrant des questionnements contemporains universels.
Son exposition personnelle à la Galerie Emergenc’Art, clôturée en février 2024, fut saluée pour sa capacité à créer le dialogue entre formes et couleurs, ainsi qu’à inviter le public à une réflexion sur le déplacement, le passage et la mémoire.
Reconnaissance et influence
Marie de Grandmaison appartient à la génération d’artistes qui contribuent à renouveler l’image de l’art contemporain en Guadeloupe par leur créativité, leur ancrage local et leur ouverture sur le monde.
Elle est reconnue pour sa générosité artistique et pour le rôle de transmission culturelle qu’elle joue lors de rencontres et d’échanges avec le public lors de ses expositions.
Marie de Grandmaison s’impose ainsi comme une figure dynamique de la création contemporaine en Guadeloupe, explorant la mémoire et les identités à travers une œuvre riche et expressive.
PRESSE
Des portails d’actualité culturelle et des médias régionaux ont relayé la tenue de ses expositions à la Galerie Emergenc’Art et lors d’événements collectifs comme “Traversées contemporaines”.
La Presse Papier, entre autres, présente également son actualité artistique et ses contributions au rayonnement de la scène contemporaine en Guadeloupe.
Sur LinkedIn, plusieurs posts commentent l’impact de ses œuvres et invitent à ses vernissages, renforçant ainsi sa visibilité médiatique dans la sphère culturelle locale.











