Jean-Marc Louis est un artiste aux multiples facettes, dont le parcours atypique fusionne entrepreneuriat et passion artistique. Après une carrière réussie dans le monde des affaires, il se consacre entièrement à l’art en 2018, développant une signature unique : la sculpture haute tension. Ses œuvres, réalisées à l’aide d’un transformateur électrique sur des bois précieux, captent l’instant fugace où la foudre grave des fractales de Lichtenberg, symbolisant à la fois la fragilité de la matière et la puissance de la création.

 

Artiste autodidacte, Jean-Marc explore les thèmes de la transformation, de la dualité ombre/lumière et du sacrifice créatif, comme en témoigne sa citation : "Créer c’est se consumer, mais c’est aussi renaître de ses cendres." Son travail, exposé lors de la Pool Art Fair et dans des lieux emblématiques comme le Jardin de Valombreuse, mêle technicité risquée et poésie visuelle, attirant l’attention des médias locaux (France-Antilles, Tandal Xayou).

 

En 2020, il fonde Emergenc’Art, une galerie associative nichée dans l’ancien bâtiment d’accueil du parc de Valombreuse. Ce projet, porté avec Laurent Marlin (ingénierie culturelle) et soutenu par des partenaires comme Franck Chaulet, vise à promouvoir les artistes émergents de Guadeloupe et de la Caraïbe. La galerie combine expositions, résidences d’artistes et ateliers, tout en s’inscrivant dans une démarche de développement économique par le tourisme culturel.

 

Jean-Marc défend une vision inclusive de l’art, intégrant aussi bien les arts visuels que l’artisanat patrimonial. Son engagement pour les jeunes talents et sa volonté de démocratiser l’accès à la culture font d’Emergenc’Art bien plus qu’un lieu d’exposition : un laboratoire d’idées où l’art devient levier de transformation sociale.

Avec son style surréaliste et organique, inspiré par les courants abstraits et les récits spirituels, Jean-Marc Louis incarne une nouvelle génération d’artistes caribéens, enracinés dans leur territoire mais ouverts sur le monde.

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